L'aide psychologique
     Chaque être vis sa souffrance à sa maniere. Certains auront besoin d'une aide immédiate, pour d'autre il faut plus de temps. Parfois, le soutient de l'entourage, amis et famille est suffisant pour continuer une existence presque normale. Mais dans les cas de souffrance les plus graves, un soutient extérieur de professionnel sera indispensable.

     Les C.M.P. (centres medico-psychologiques) qui dépendent de la DDASS peuvent accueillir les personnes en détresse, dans l'urgence. Ces consultations sont gratuites, et à un rythme que le psychologue ou le psychiatre rencontré détermine en fonction du besoin des personnes.

     Les cabinets de psychologues privés accueillent également assez rapidement les patients, les tarifs sont variables (autour de 30 euros), et ces entretiens ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Néanmoins, en cas de procédure civile, ces frais peuvent être éventuellement pris en compte dans le jugement, et remboursés par l'assurance du responsable mis en cause.

     Le cabinet de psychiatre : il s'agit d'un médecin qui a suivi une spécialité en psychiatrie. Là encore, les tarifs peuvent varier considérablement (de 41 euros à plus de 60 euros) remboursés sur la base sécurité sociale de 40 euros. Les délais pour obtenir un rendez-vous sont parfois longs, même en cas de souffrance de deuil, il faut compter parfois 1 à 2 mois d'attente. Ce délai est intolérable en cas de forte souffrance. Je me permets de livrer mon expérience de mère ayant perdu sa fille, et qui devait attendre un mois entre deux rendez-vous avec le psychiatre que j'ai vu durant une année .J'ai estimé que cela n'était pas un travail sérieux de thérapie, j'avais surtout le sentiment d'être une " cliente ", avec un temps imparti bien déterminé et " cela fera 41 euros madame ", courage, au revoir.

     J'avais auparavant, dans le mois qui a suivi la perte de ma fille, rencontré un autre psychiatre qui, avant même que j'ouvre la bouche, m'a annoncé la couleur : "cela fera 60 euros, remboursés 40 euros ce type de propos fait peut être partie de la thérapie, afin de situer d'emblée le rôle du patient et celui du thérapeute ; néanmoins, cette méthode m'a heurtée.
J'ai fini par trouver une écoute sérieuse auprès d'un psychologue travaillant dans un C.M.P..
Je le rencontre à un rythme d'une fois par semaine.la durée des séances varie en fonction du besoin ponctuel du patient,et non en fonction d'un horaire défini sur un agenda. Parfois l'écoute du médecin de famille sera suffisante si celui-ci fait suffisamment preuve d'humanité. Dans tous les cas,il est souvent le mieux placé pour vous aider dans l'urgence,peut-être vous prescrire un traitement  ponctuel,et vous orienter ver un psy.
Je livre ici ma propre expérience afin de faire comprendre aux personnes en détresse qu'il ne faut pas hésiter à voir plusieurs thérapeutes jusqu'à trouver l'écoute qui convient, car chaque histoire est particulière, chaque drame différent, chaque attente également.
Ne jamais se laisser décourager si le premier thérapeute ne vous convient pas. Cherchez-en un autre !

M-Rose LE GUERN
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